Sylvia Versini

Compositeur/arrangeur, pianiste, chef d'orchestre, soundpainter, consultante et enseignante

D’origine corse antillaise et italienne, Sylvia Versini-Campinchi suit une voie musicale

à l’exemple de sa grand-tante Finotte, pianiste créole dans le célèbre orchestre 'STELLIO'.

1974-1976

Elle débute le piano à 12 ans et le jazz à 14 ans avec Michel Sardaby, puis suit l’enseignement de l’Académie de musique de Monaco et du conservatoire de Nice.

2004

Après 4 ans de cours d’arrangement et le diplôme de fin d’études obtenu à la Bercovitz Music School, Sylvia se perfectionne en harmonie avec Bernard Maury. Naissent alors ses premières formations parisiennes, d’influences jazz et funk puis en 1993 un sextet de jazz. Revenue s’installer dans le sud, elle crée une association «God Save The Jazz» et, après avoir obtenu, à l‘IMFP (Salon de Provence), le diplôme d’arrangeur dans la classe d’Yvan Jullien, elle décide de se consacrer à l’existence de son groupe le « Sylvia Versini Octet », avec lequel elle enregistre son premier album, « Broken Heart » (Label AjmiSeries, distrib. Intégral). Les musiciens : Jean-Marc Baccarini, Christophe Leloil, Jean-François Roux, Xavier « Enzo » Tosoni, Jean-François Pillot, Claudio Celada, Simon Tailleu, Philippe Jardin.

2005

Elle participe avec intérêt au développement du « Soundpainting » en France : cette technique révolutionnaire de direction d’orchestre basée sur la composition instantanée, mise au point par le musicien américain Walter Thompson et relayée en Europe par François Jeanneau, lui permet d’orienter le S.V.Octet vers de nouveaux horizons. Elle participe aux Think Tanks de Soundpainting (Suède, 2006-2008).

2007

Le CCJO (Cologne Contemporary Jazz Orchestra) l’invite à venir diriger sa musique pour un big band.

2008

Sylvia reforme un nouveau SVOctet, composé pour sa plus grande part d’anciens élèves du CNSM : Jean-Charles Richard, Daniel Zimmermann, Hughes Mayot, Antoine Berjeaut, Anne Paceo, Frédéric Marillier, Léo Montana et Joan Eche-Puig. Son association, God Save The Jazz, adhère à l’association Grands Formats.

2009

Elle crée et anime un ensemble de Soundpainting. La chorale Amalgam lui passe commande d’une pièce intitulée Accroch’ Coeur (sortie disque 2 avril 2011). Sylvia entre au conservatoire de Montreuil pour enseigner l’harmonie, l’arrangement et le Soundpainting..

2011

Elle reforme son groupe et l’intitule le « Sylvia Versini Orchestra », dont font partie, Emil Spànyi, Joe Quitzke, Eric Surménian, Daniel Zimmermann, Hugues Mayot, David Lewis, Ganesh Geymeier, Lionel Ségui et elle-même au clavier et à la direction. En février, l’orchestre enregistre un 2ème album « With Mary Lou In My Heart » (hommage à Mary Lou Williams), dont l’invité est François Jeanneau.

VIDÉOS

Sleeping

Lancement de l'album Broken Heart

à Paris à la Maroquinerie

SLEEPING (ou la vie d'un dormeur) :

C’est l’histoire d’un homme, en l’occurrence mon mari, qui dormait profondément dans la même pièce où je jouais du piano et où j’ai composé précisément : «Sleeping». Il pouvait dormir 10 à 12 heures jusqu'à 15 ou 16 heures. L'idée m'est venue qu'il vivait des choses fabuleuses pour dormir autant sans m'entendre au piano.​​

Doute

Lancement de l'album Broken Heart

à Paris à la Maroquinerie

DOUTE :

Parce que le doute m'habite constamment…

Goéland

Lancement de l'album Broken Heart

à Paris à la Maroquinerie

GOÉLAND :

C’est l’histoire d’un oiseau qui apprend à voler, celle de toute expérience, y compris celle de la liberté. Je me suis inspiré du célèbre "Jonathan Livingston le Goéland" écrit par l'écrivain-pilote Richard Bach. Une pièce dédiée à ma grand-mère qui a assisté à mon tout premier concert, elle avait 93 ans.

À la TéLé

à Ramatuelle en Provence

REPORTAGE TÉLÉVISÉ :

Découvrez Sylvia lors du Festival de Jazz de Ramatuelle en Provence.

CONCERTS

2004

Théâtre de la Porte d’Italie (Toulon)

IMFP (Salon de Provence)

MJC Picaud (Cannes)

Festival de Jazz du Fort Napoléon (La Seyne Sur Mer)

2005

AJMI (Avignon)

Jazz dans les vignes (Lorgues)

Le Club de Barre Phillips (Puget-Ville)

La Maroquinerie (Paris)

2006

Salle de concert (Saint-Laurent du Var)

Le Cri du Port (Marseille)

Charlie Free (Vitrolles)

Festival de Jazz (Serres)

La Villa Domergue (Cannes)

Festival de Jazz (La Cadière d’Azur)

2007

Concert avec le Big Band de Cologne (Allemagne)

Show Case (Selmer - Paris)

Le Duc des Lombards (Paris)

L’Europa Jazz Festival (Au Mans)

Festival de Jazz de Ramatuelle

Festival de Jazz de Saumane

2008

Salle de concert (Auxerre)

Salle de concert (Fontenay sous Bois)

2009

Maison de la radio (Radio France Paris)

2011

AJMI (Avignon)

L’Ermitage (Paris)

PRESSE

« Je dirais que tu as un charisme assez rare dans le Jazz, et c’est ce qui donne cette impression de fraîcheur à ta musique » Mathias Rüegg. (Thierry Quenum, Jazz Magazine, juillet-août 2007)


« Sylvia dirige avec des gestes élégants qui donnent naissance à la musique, matérialisation visuelle du son. Non seulement elle dirige mais c’est presque une chorégraphie, ce qui ajoute au plaisir. Sylvia a su créer son monde musical, certainement une des plus belles écritures de ce temps ». (Serge Baudot, Jazz Hot, septembre 2006)


« Son écriture, subtile, dansante, à l’image de sa direction d’orchestre, toute en légèreté et en ondulations, joue sur les associations de timbres, sans tomber dans le piège de la complexité « intellectualisée » comme nombre de grandes formations actuelles ». (Festival du Mans, mai 2007)


« Face à l'orchestre, dos au public... sa direction très charnelle offre à son octet la dynamique d’un big band ». (Franck Bergerot, Jazzman, avril 2006)


« Elle ne néglige ni la dynamique des nuances, ni l’art de combiner les timbres, ni le chatoiement harmonique, ni l’art d’entrelacer les contrepoints, ni celui du dessin mélodique, ni l’animation rythmique de son projet, ni les qualités dramatur-giques qui font qu’une composition musicale captive comme un récit ». (Franck Bergerot, Jazzman, février 2006)


« Quand elle conduit, Sylvia ressemble à un oiseau qui prend son vol, ses gestes sont amples, larges, généreux, en fusion avec sa musique. Ses bras forment des arabesques musicales ». (Catherine Brachet, avril 2004)


« Thème originaux très réussis, construction impeccable, swing permanent, solistes inspirés, c’est effectivement un vrai bonheur d’écouter cet octet. Il s’agit là d’une très belle surprise ». (Patrick Pommier, Jazz Magazine, février 2006, disque d’émoi)


« Richesse et fluidité époustouflantes de la pâte sonore, direction mélangeant grâce, énergie et ductilité, compositions affichant une personnalité et un potentiel impressionnants ». (Thierry Quenum, Jazz Magazine, janvier 2006)


« Des qualités narratives dans ses compositions, un sens véritable de la construction, une mélodie toujours très présente, une douce violence avec des changements de ton, des ruptures de climat et de tonalité ». (Sophie Chambon, Sefronia, février 2006)


« Sylvia Versini offre des pièces d'orfevreries, taillant la masse sonore dans le détail, faisant surgir des reliefs, des variations de dynamique, des contrastes fins ou abrupts ». (Jean-Paul Ricard, 2005)

INTERVIEW

1) Quelle est votre idée du swing ? Le swing, pour moi, c’est cette chose impalpable qui nous touche au plus profond de nous-mêmes, dans notre cœur, notre corps et qui nous empêche de rester immobile.


2) Le jazz peut-il encore être moderne ? Si vous voulez parler d’une évolution, d’un jazz neuf, nouveau, en opposition à l’ancien ou l’actuel, prendre du présent pour créer l’avenir, comme par exemple Louis Armstrong qui est parti du New Orleans pour créer le jazz classique, ou plusieurs évolutions chez John Coltrane, Miles Davis... Là où l’on pouvait aisément identifier ses évolutions, je ne vois pas une telle création à notre époque dans le jazz. Il y avait quelque chose de nouveau, dans l’harmonie, les voicings, le phrasé, etc. Il est difficile, à notre époque, vu le nombre de musiciens et la diversité musicale, de savoir ceux qui font avancer quelque chose, c’est assez contradictoire quand on pense à la somme d'informations musicales auxquelles l’on peut accéder maintenant. On a l’impression de créer quelque chose en mélangeant les musiques du monde, les styles, mais je ne pense pas qu’il y ait une vraie création identifiable de nos jours en jazz, j’ai l’impression que l’on ne fait que se répéter. Toutefois, je ne veux pas perdre espoir.


3) Le jazz incarne-t-il encore une préoccupation esthétique et politique d’importance ? Encore un paradoxe. On a une multitude de médias à notre disposition, de plus en plus de festivals, de lieux pour jouer... Mais on est de moins en moins écouté. Beaucoup d’artistes ont une préoccupation esthétique et politique, mais il y a une telle pression économique et sociale que tout se dilue, peut-être sommes-nous devenus trop individualistes. Les musiciens de jazz ne forment plus un groupe minoritaire, une "famille", comme dans le passé, nous sommes trop nombreux, chacun pense à sa survie et son confort avant tout. Il y a de plus en plus de gens qui font de la musique, de la peinture... en amateur pour se faire plaisir le week-end. Ils n’ont pas forcément une préoccupation esthétique et politique, ils veulent se sortir du carcan de ce monde matériel (je les comprends) et c’est tant mieux, mais c’est aussi la porte ouverte à l’art médiocre. Oui, je pense que pour certains musiciens de jazz il y a encore une vraie préoccupation esthétique et politique, mais chacun chez soi, ce qui fait que l’importance en est réduite ; mais ce n’est pas parce que l’on s’intéresse à la politique que l’on fait de la meilleure musique, non ?


4) Quel est le rôle du musicien (jazz) en 2006 ? L’artiste a pour mission d’anticiper ce qui se passe, d’être visionnaire, d’avoir une vue des choses qui outre-passe la réalité dans laquelle il vit. Pour moi il y a deux sortes d’artistes, l’un fait avancer les choses en ébranlant les idées reçues au risque de choquer : les avant-gardistes. L’autre sorte part de la réalité commune, propose quelque chose d’envisageable et amène en douceur le public à un niveau supérieur d’esthétisme et une évolution artistique. On a grandement besoin des deux à notre époque.


5) Dans quel lieu rêvez-vous de jouer ? J’aimerais faire des tournées partout dans le monde, jouer pour tous les peuples, connaître les réactions d’un Chinois en Chine, d’un Africain en Afrique... Jouer devant un public immense doit être assez gratifiant, mais jouer en petit comité est tout autant séduisant. J’ai entendu parler de concerts à domicile, on joue chez les gens, dans un appartement, une ferme, etc., entre la TV et le frigo, entre la grange et le tracteur. Je pense que peu importe la musique que l’on fait si on la joue avec le cœur, tout le monde peut être touché et séduit. C’était un grand plaisir de répéter avec le SVO dans l’atelier de ma grand-mère (93 ans), elle s’asseyait tout près de moi et je voyais le ravissement que lui procurait la musique.



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À très bientôt. Sylvia